Les patients ont des droits en matière de fin de vie grâce à la loi Léonetti en 2005 puis la loi Claeys Léonetti du 2 février 2016 relatives à la fin de vie.

Droits en matière de fin de vie : les directives anticipées

Elles vous permettent d’exprimer vos volontés en matière de fin de vie, que vous soyez malade ou bien portant. Les directives anticipées ne sont pas obligatoires, même lors de l’entrée en institution gériatrique. Elles garantissent une certaine sérénité pour les patients.

La personne de confiance

Elle peut être désignée pour vous permettre, dans le cas où vous ne pourriez vous exprimer, d’indiquer vos volontés en matière de fin de vie. La personne de confiance peut également vous accompagner lors des rendez-vous médicaux.

L’interdiction à l’obstination déraisonnable

C’est un droit qui interdit au corps médical de pratiquer, poursuivre et entreprendre des actes médicaux alors qu’ils apparaissent inutiles ou disproportionnés. L’obstination déraisonnable est également appelée acharnement thérapeutique.

Désormais l’hydratation et la nutrition sont des traitements, conformément à la loi, susceptibles d’être limités ou arrêtés au titre du refus de l’acharnement thérapeutique.

Le refus, arrêt ou limitation des traitements

C’est un droit pour tout patient, conformément à sa volonté exprimée, soit directement s’il le peut, soit par les directives anticipées ou la personne de confiance.

En cas d’impossibilité de discuter avec le patient, la décision d’arrêter ou de limiter les traitements ne peut se prendre qu’après consultation des directives anticipées et de la personne confiance (à défaut la famille ou les aidants proches) et à l’issue d’une procédure collégiale.

Droits en matière de fin de vie : la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès

C’est un droit en matière de fin de vie du patient. Les professionnels de santé utiliseront des traitements analgésiques et sédatifs pour répondre à la souffrance insupportable, physique et/ou psychique, du patient, même si cela doit abréger la vie de ce dernier.

Ce droit est mis en place sous des conditions strictes.

A propos de l'auteur

Devenue formatrice en accompagnement de fin de vie pour accompagner mon meilleur ami malade dans ses derniers moments de vie, je me suis rendu compte qu'il était difficile d'oser parler de la fin de vie que ce soit : pour les malades, pour les proches, pour les aidants professionnels. A travers ce blog, je souhaite aborder tous les sujets liés à la fin de vie sans tabou. L'idée ? Que chacun puisse trouver les informations dont il a besoin, mesurer l'importance de ses décisions, parler plus facilement de ces sujets qui font peur, mieux vivre l'accompagnement de fin de vie.

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